Assises de l’Economie Sociale et Solidaire : première intervention de Patricia Andriot
Bonjour
Tout d’abord, merci à Jean-Paul Bachy, Président du Conseil Régional, d’avoir accepté d’introduire nos débats. Et encore merci à vous d’être venus si nombreux assister à cette journée qui se veut à la fois clôture, et démarrage.
La clôture, tout d’abord, celle d’un processus d’écoute et de dialogue qu’ont incarné les mardis de l’ESS en mars et avril dernier.
Mais aussi phase d’ouverture, de démarrage d’une nouvelle étape de la politique régionale en matière d’ESS puisque cette journée est l’occasion de suggérer et de soumettre au débat les orientations pour les années qui viennent.
Avant de passer au bilan, je veux en quelques secondes insister sur le processus de dialogue , d’ateliers et je veux vous remercier d’avoir contribué en tant qu’acteurs. Non seulement d’avoir participé et joué le jeu mais d’avoir contribué à produire de du fond, et les annoncent qui sont faites sont le produit de votre réflexion, de vos propositions. Merci de ce dialogue sur ce qui est en enjeu majeur pour le secteur, mais aussi pour notre société et nos territoires. Enjeu majeur sur lequel nous reviendrons toute la journée.
Enjeu majeur, parce que c’est bien de cette capacité à dialoguer entre vous, mais aussi avec d’autres acteurs économiques, institutionnels, élus que sortira une plus grande reconnaissance de la realité du pluralisme des modèles économiques dont nous avons besoin !
En effet, nous sommes bien conscients que face au défi de la crise économique, sociale, environnementale mais aussi parfois démocratique, le secteur que vous représentez, et dont nous débattons aujourd’hui est pleinement attendu comme vecteur de solutions alternatives qui peuvent réconcilier ces aspects environnementaux, économiques, sociaux, et de gouvernance qui sont beaucoup trop souvent opposés alors qu’ils doivent être articulés.
C’est ce défi que cherche à résoudre l’ESS, que vous cherchez à résoudre au quotidien dans vos projets, vos actions, vos structures et pour lequel nous devons nous poser la question de l’accompagnement en termes de politiques régionale.
Mais pour cela et parce qu’on y est pas encore, (les chiffres que nous venons d évoquer – qui montrent un secteur significatif mais minoritaire nous le rappellent), pour consolider le dynamisme, l’originalité et la reconnaissance de ce secteur nous devons d’abord nous attacher à réaliser le chemin parcouru, pour s’accorder ensuite sur les principaux enjeux concrets de la période à venir.
C’est pour cela que je laisse la parole à Isabelle roux, responsable du pôle Economie Sociale et Solidaire à la direction du développement économique de la Région Champagne-Ardenne.